Maladies infectieuses et parasitaires

les maladies infectieuses et parasitaires
peuvent etre classées en différentes classes notamment
selon leur origines,leur symptomes,
et leur modes de transmission.


principales sortes:

bacterie les maladies
bacteriennes
img les maladies
virales
img les maladies
parasitaires
img les maladies
fongiques
image les maladies
à prions
image les maladies liées
aux mycoplasmes

1.les maladies bacteriennes

une maladie infectieuse est une infection causée par des batéries qui sont des micro-organismes unicellulaires.

Ces bactéries peuvent pénétrer dans l'organisme humain et causer des infections en se multipliant et en perturbant le fonctionnement normal des cellules et des tissus du corps . et nous vous proposons des soltions à ces maladies selon leur ordre dans les familles ci-après:

Maladies sexuellement transmissibles (MST)

Les IST, anciennement appelées MST, sont des infections transmises par contact sexuel (vaginal, oral, anal) via virus, bactéries ou parasites .

Elles se distinguent des maladies (STD) car on peut être infecté.e sans symptômes visibles .

Les grandes familles et exemples incluent :

Bactériennes (généralement curables)
  • Chlamydiose – Chlamydia trachomatis
  • Gonorrhée –gonorrhée
  • Syphilis
  • Trichomonase – parasite
Virales (gérées, mais souvent incurables)
  • VIH/Sida
  • Papillomavirus (HPV)
  • Hépatites B et C
  • Trichomonase – parasite
Autres
  • Poux du pubis (parasite)
  • Vaginose bactérienne (microbiote altéré)

Symptômes et diagnostics

Symptômes fréquents: démangeaisons,écoulements,brûlures en urinant,ulcères/génitales,parfois aucun symptômes.

Dépistages: souvent via prélèvements(urines,sang,écouvillons),
mêmes sans symptômes

Traitements

  • Bactériennes ou parasitaires
  • Antibiotiques ou antiparasitaires:chlamydiose, gonorrhée, syphilis, trichomonase sont généralement curables

  • Virales
  • Antiviraux : pas de guérison, mais maîtrisent les symptômes et réduisent la contagion (VIH, herpès, hépatite B) .

    PrEP (pré-exposition au VIH) et TPE (post-exposition) : prévention médicamenteuse autour des rapports à risque

Prévention

Préservatif masculin/féminin : barrière essentielle contre la plupart des IST

Vaccinations : contre l’hépatite B, le HPV (Gardasil), l’hépatite A éventuellement .

Réduction du nombre de partenaires, mutualité, dépistage régulier

Stratégie combinée : préservatif + vaccins + PrEP pour les personnes à risque = protection optimale

Abstinence : S'abstenir des rapports sexuels

Maladies systémiques

Une maladie est dite systémique quand elle touche plusieurs organes ou tout l’organisme, pas seulement une zone localisée .

Types & exemples fréquents:

Auto-immunes / rhumatismales
  • Lupus érythémateux disséminé (SLE) : inflammation multi-organes (peau, reins, cœur…), avec cycles de poussée et rémission.
  • Polyarthrite rhumatoïde (PR) : surtout les articulations mais aussi cœur, poumons, peau…
  • Sclérodermie systémique : fibrose cutanée et impacts sur reins, poumons, coeur
Métaboliques & endocrines
  • Diabète (surtout type 2) : hyperglycémie affectant vaisseaux, reins, œil…
  • Hypertension, dyslipidémie
    /athérosclérose : atteinte vasculaire globale
Infections systémiques
  • VIH/SIDA : attaque l’immunité du corps entier
  • Hépatites, tuberculose, septicémies (liste non exhaustive)
Autres
  • Maladies génétiques ou rares (ex. déficits en carnitine, Ehlers-Danlos…)
  • Sarcoïdose : granulomes dans poumons, peau, yeux, foie…

Symptômes et diagnostics

Symptômes généraux: fatigue, fièvre, perte de poids, douleurs articulaires, troubles cutanés, signes respiratoires ou cardio-vasculaires.

Examens : bilan sanguin, anticorps, imagerie (scanner, IRM), biopsies selon la maladie, évaluations fonctionnelles (cardio, rein, neurologie…)

Traitements

Médicaments : corticoïdes, immunosuppresseurs, biologiques (ex. anti-TNF pour la PR, anti-CD20 pour le lupus…)

Antiviraux / antibactériens:pour les infections

Prévention & gestion proactive

Dépistage et suivi régulier (bilan sanguin, tension, vue, reins…) pour détecter tôt

Mode de vie sain : activité, équilibre alimentaire, arrêt du tabac, gestion du stress.

Vaccins : grippe, pneumocoque, hépatite selon maladie

Maladies de la bouche et des dents

Les maladies bucco‑dentaires touchent les dents, gencives, muqueuses et structures du crâne. Elles sont souvent chroniques, liées à l’hygiène, alimentation ou facteurs externes, et peuvent impacter la santé globale

Types & exemples fréquents:

🦷 Caries dentaires

Causées par des plaques bactériennes produisant des acides qui dissolvent l’émail puis la dentine → douleur, abcès possible

🌿 Gingivite & parodontite

Inflammation des gencives (saignements, rougeurs) évoluant en parodontite : perte de l’os, dents qui bougent .

🧱Calculs dentaires (tartre)

Plaque durcie difficile à enlever, support à l’inflammation, exacerbant la parodontite .

⚠️ Nécrose gingivale (gingivite nécrosante)
  • Forme sévère : gencives ulcérées, très douloureuses, liées au stress, immunodépression…
  • risque de progression vers le noma
🎗️ Cancer buccal
  • Ulcère ou plaque persistants (> 2 semaines), souvent lié au tabac, alcool, HPV
  • diagnostic par biopsie.
  • Pronostic dépend de la détection précoce (≈ 65 % survie 5 ans)
🔨 Traumatismes & perte de dents

Chocs, accidents, sports sans protection : fissures, dents cassées, pertes dentaires .

Symptômes et diagnostics

Caries : douleur, sensibilité au chaud/froid, parfois invisibles sans radio .

Gencives :saignements, gonflement, mauvaise haleine

Cancer : lésions persistantes, sensibles, masse dans le cou, difficulté à avaler .

Traumas :fracture, mobilité, impact évident.

Diagnostic via examen visuel, sondage, radios, biopsies selon la suspicion.

Traitements

Caries :Détartrage, obturation, endodontie, parodontie.

Gingivite :Brossage + soie + détartrage régulier

Parodontite : Détartrage en profondeur, antibiotiques, chirurgie gingivale possible.

Tartre : Enlèvement professionnel (ultrason, curettes).

Gingivite nécrosante : Débridement + antibiotiques (ex : métronidazole), hygiène stricte.

Cancer buccal : Chirurgie + radiothérapie et/ou chimiothérapie.

Traumatismes : Repositions, réparations dentaires, implants ou prothèses.

Prévention

Hygiène:brossage 2×/jour, fil dentaire, rince-bouche moult recommandés .

Fluor : dentifrices ≥1000 ppm, eau fluorée, sceaux dentaires chez les enfants.

Alimentation saine : limiter sucres + grignotage .

bacterie

2.les maladies virales

une maladie virale est une infection causée par un virus, un micro-organisme qui ne peut se reproduire que dans une cellule hote.

elles se regroupent dans les catégories suivantes:

img

3.les maladies parasitaires

une maladie parasitaire est une affection causée par un parasite,c'est-à-dire un organisme sur ou dans un autre organisme(appelé hote) et se nourissant de ce dernier pour se nourrir,
se réproduire ou survivre.

elles se regroupent suivant ces catégories:

Maladies parasitaires causées par des protozoaires

Les maladies parasitaires à protozoaires sont des infections provoquées par des protozoaires, des micro-organismes unicellulaires eucaryotes. Ces parasites vivent dans le sang, les tissus ou l’intestin de l’hôte humain et se transmettent principalement par vecteurs (moustiques, mouches), voie oro-fécale, ou rapports sexuels.

Elles provoquent des maladies graves, parfois chroniques, et touchent souvent les populations des zones tropicales ou à faibles ressources.

on peut citer:

Paludisme
Amibiase
Giardiase
Trypanosomiase
Leishmaniose
Toxoplasmose
Trichomonase

Symptômes et diagnostics

Fièvre persistante ou cyclique,Diarrhée (souvent sanglante ou graisseuse) , Douleurs abdominales,Fatigue, faiblesse générale,Perte de poids, Troubles neurologiques (dans certains cas) ,Ulcères cutanés ou lésions de la peau

Traitements

  • Antiprotozoaires (ex. : métronidazole, tinidazole, nitazoxanide)
  • Antipaludiques (ex. : artémisinine, chloroquine)
  • Thérapies combinées selon la maladie et sa gravité
  • Hospitalisation dans les cas avancés

Prévention

Maintenir une bonne hygiène corporelle et alimentaire

Consommer de l’eau potable

Utiliser des moustiquaires et répulsifs contre les insectes

Bien cuire les aliments

Lutter contre les vecteurs (moustiques, mouches tsé-tsé, phlébotomes)

Éviter les zones à risque sans protection adéquate

Éducation sanitaire et mesures de santé publique

Maladies parasitaires causées par des Helminthes(vers parasites)

Ce sont des infections provoquées par des vers parasites appelés helminthes. Ils peuvent vivre dans les intestins, le sang, les muscles ou les organes.

On distingue trois grands groupes :

Nématodes (vers ronds)
  • Ascaris
  • Oxyures
  • Ankylostomes
Cestodes (vers plats segmentés)
  • Tænia (ver solitaire)
  • échinocoques
Trématodes (douves)
  • Schistosomes
  • Fasciola hepatica

Symptômes et diagnostics

Varient selon le parasite, mais incluent souvent :

  • Douleurs abdominales
  • Diarrhée ou constipation
  • Amaigrissement
  • Anémie (ankylostomes)
  • Prurit anal (oxyures)
  • Toux ou fièvre (migration des larves)
  • Kystes ou complications d’organes (échinococcose)

Traitements

Médicaments antiparasitairesselon le parasite :

  • Albendazole / Mebendazole : nématodes, certaines cestodes
  • Praziquantel : schistosomes, ténias
  • Niclosamide : tænia
  • Chirurgie: pour kystes hydatiques (échinococcose)
  • Traitement des complications (anémie, etc.)

Prévention

Hygiène : se laver les mains, couper les ongles

Bien cuire la viande et le poisson

Laver les fruits et légumes

Bien cuire les aliments

Éviter les eaux stagnantes ou contaminées

Déparasitage régulier (surtout enfants)

Assainissement des eaux usées

Maladies parasitaires causées par des arthropodes

Ce sont des maladies provoquées par des parasites appartenant au groupe des arthropodes (insectes, acariens, arachnides, crustacés). Ces arthropodes peuvent être vecteurs (transmettent des agents pathogènes) ou parasites eux-mêmes, se nourrissant du sang ou des tissus de leur hôte.

sortes:

Poux (tête, corps, pubien)
Gale (mite Sarcoptes scabiei)
Puces (notamment puce de lit)
Mites et souris (ex. Liponyssoides)
Piqûres de tiques (vecteurs potentiels de maladies)

Symptômes et diagnostics

  • Démangeaisons intenses:souvent nocturnes (poux, gale, puces)
  • Lésions cutanées:boutons, croûtes, éruptions
  • Transmission de maladies vectorielles via tiques : fièvre, myalgies…
  • Anémie et allergiespossibles (dans certains cas de puces ou gale)

Traitements

Produits topiques :

  • Perméthrine ou 1 % lindane pour poux et gale
  • Shampoings ou lotions antiparasitaire
  • Niclosamide : tænia
  • Chirurgie: pour kystes hydatiques (échinococcose)
  • Traitement des complications (anémie, etc.)

Traitement des symptômes: antihistaminiques et corticoïdes pour soulager les démangeaisons

Mesures environnementales: lavage en machine (>60 °C), aspiration, exposition au soleil

Contrôle des vecteurs : insecticides adaptés et traitement des animaux domestiques

Prévention

Hygiène rigoureuse : lavage du corps, literie, vêtements à haute température

Éviter les contacts prolongésen cas d’éclosions (poux ou gale)

Contrôle des vecteurset traitement des zones à risque (anti-puces, défoliation)

Protection vestimentaire: pantalons longs, répulsifs dans les zones infestées

Maladies parasitaires transmises par l'eau et les aliments

Les maladies parasitaires hydriques ou alimentaires sont causées par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des parasites (protozoaires, helminthes, etc.). Ces parasites peuvent infecter le système digestif ou d'autres organes.

Sortes principales

Giardiase
Amibiase
Cryptosporidiose
Toxoplasmose
Téniase
Ascaridiose
Fasciolose

Symptômes et diagnostics

  • Diarrhées, crampes abdominales, nausées
  • Fatigue, amaigrissement, carences
  • Fièvre (dans certains cas) via tiques : fièvre, myalgies…
  • Toux ou symptômes pulmonaires (ex. Ascaris)
  • Douleurs hépatiques (Fasciola)

Traitements

Antiparasitaires spécifique :

  • Métronidazole (amibiase, giardiase)
  • Albendazole, Mebendazole (helminthiases)
  • Niclosamide : tænia
  • Chirurgie: pour kystes hydatiques (échinococcose)
  • Traitement des complications (anémie, etc.)

Traitement des symptômes: antihistaminiques et corticoïdes pour soulager les démangeaisons

Mesures environnementales: lavage en machine (>60 °C), aspiration, exposition au soleil

Contrôle des vecteurs : insecticides adaptés et traitement des animaux domestiques

Prévention

Laver et cuire soigneusement les aliments

Boire de l’eau potable (filtrée, bouillie ou traitée)

Nitazoxanide (cryptosporidiose)

Pyriméthamine + sulfadiazine (toxoplasmose)

Réhydratation (en cas de diarrhée sévère)

Régime alimentaire léger pendant le traitement

Surveillance médicale si complications

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4.les maladies fongiques

les maladies fongiques sont des infections causées par des champignons,qui peuvent affecter différentes parties du corps humain,allant de la peau aux organes internes.

on les caractérisent selon cet ordre :

Mycoses superficielles

Les mycoses superficielles sont des infections fongiques limitées aux couches superficielles de la peau, des ongles, ou des muqueuses. Elles sont causées par des champignons microscopiques, notamment des dermatophytes, levures ou moisissures.

Sortes principales :

Teignes (dermatophyties)

Mycoses du cuir chevelu, du corps, des pieds (pied d’athlète).

Candidoses superficielles

Infection par Candida, souvent sur les muqueuses (bouche, sexe)

Pityriasis versicolor

Due à Malassezia, cause des taches décolorées sur la peau.

Onychomycoses superficielles

Mycoses des ongles.

Symptômes et diagnostics

  • Démangeaisons (prurit)
  • Éruptions cutanées : plaques rouges, squameuses, parfois circulaires avec un bord net (teignes)
  • Taches blanches, brunes ou rouges (pityriasis versicolor)
  • Fragilisation, épaississement ou décoloration des ongles(onychomycoses)

Traitements

Antifongiques topiques (crèmes, lotions) :

  • clotrimazole
  • miconazole
  • Niclosamide
  • terbinafine

Antifongiques orauxpour formes étendues ou résistantes :

  • fluconazole
  • itraconazole

Traitement des ongles plus long et spécifique (vernis ou comprimés)

Éviter l’automédication prolongée pour limiter les récidives

Prévention

Maintenir une bonne hygiène corporelle

Garder la peau sèche, éviter l’humidité prolongée

Ne pas partager serviettes, vêtements, chaussures

Porter des chaussures adaptées et respirantes

Soigner rapidement les lésions pour éviter la propagation

Éviter les sources d’infection (piscines, vestiaires mal entretenus)

Mycoses profondes

Les mycoses profondes sont des infections fongiques qui atteignent les tissus profonds, les organes internes ou le système circulatoire. Elles sont causées par des champignons opportunistes ou pathogènes capables de traverser les barrières cutanées et d’infecter des sites profonds.

Sortes principales :

Aspergillose invasive

Infection des poumons ou autres organes, causée par Aspergillus.

Candidose invasive

Infection systémique due à Candida dans le sang ou les organes.

Cryptococcose

Atteinte souvent du système nerveux central, causée par Cryptococcus neoformans.

Histoplasmose

Infection pulmonaire due à Histoplasma capsulatum.

Blastomycose

Infection pulmonaire ou cutanée due à Blastomyces dermatitidis.

Symptômes et diagnostics

  • Fièvre persistante non expliquée
  • Toux, douleurs thoraciques (pour atteinte pulmonaire)
  • Fatigue, perte de poids
  • Douleurs abdominales, problèmes hépatiques (selon l’organe atteint)

Traitements

Antifongiques systémiques puissants :

  • amphotéricine B
  • voriconazole
  • caspofungine

Surveillance clinique et biologique étroite

Parfois intervention chirurgicale pour retirer les lésions

Prévention

Surveillance stricte des patients immunodéprimés (SIDA, chimiothérapie)

Éviter l’exposition aux spores fongiques dans l’environnement (chantiers, poussières) ,Maintenir une hygiène rigoureuse dans les hôpitaux

Traitement préventif antifongique dans certains cas à risque élevé

Mycoses opportunistes

Les mycoses opportunistes sont des infections fongiques causées par des champignons habituellement non pathogènes chez les personnes en bonne santé, mais qui deviennent pathogènes lorsque le système immunitaire est affaibli (immunodépression, maladies chroniques, traitements immunosuppresseurs).

Sortes principales :

Candidose

Infection par Candida (buccale, génitale, œsophagienne, systémique).

Aspergillose

Infection causée par Aspergillus, souvent pulmonaire.

Cryptococcose

Atteinte souvent du système nerveux central, causée par Cryptococcus neoformans.

Pneumocystose

Infection pulmonaire par Pneumocystis jirovecii, fréquente chez les patients VIH.

Symptômes et diagnostics

  • Fièvre persistante malgré un traitement antibiotique
  • Toux, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques (atteinte pulmonaire)
  • Lésions cutanées ou muqueuses (candidose buccale, génitale)

Traitements

Antifongiques spécifiques selon le champignon impliqué :

  • Azolés (fluconazole, voriconazole)
  • Amphotéricine B
  • Échinocandines (caspofungine)

Traitement symptomatique et soutien immunitaire si possible

Prévention

Hygiène rigoureuse et environnement contrôlé en milieu hospitalier

Prophylaxie antifongique chez les patients à haut risque (VIH, greffes, chimiothérapie)

Éviter l’exposition aux sources fongiques (moisissures, poussières)

Mycoses cutanées

Les mycoses cutanées sont des infections superficielles de la peau, des ongles ou des cheveux causées par des champignons kératinophiles qui se nourrissent de la kératine présente dans ces tissus. Elles touchent souvent l'épiderme, les phanères (ongles, cheveux) et sont généralement localisées.

Sortes principales :

Teignes (dermatophyties)

Infections des cheveux, de la peau ou des ongles causées par des dermatophytes (genres Trichophyton, Microsporum, Epidermophyton).

Candidoses cutanées

Infections causées par Candida albicans surtout dans les plis cutanés (intertrigo).

Pityriasis versicolor (ou tinea versicolor)

infection causée par Malassezia furfur, provoquant des taches décolorées sur la peau.

Symptômes et diagnostics

  • Teignes : plaques rouges, squameuses, parfois prurigineuses, avec chute des cheveux (dans le cuir chevelu) ou épaississement des ongles.
  • Candidoses cutanées : rougeurs, macérations, démangeaisons dans les plis (aisselles, aine).
  • Pityriasis versicolor : taches blanches, roses ou brunes, légèrement squameuses, qui ne bronzent pas au soleil.

Traitements

Antifongiques topiques (crèmes, lotions) :

  • azolés (clotrimazole, miconazole)
  • terbinafine
  • ciclopirox

Antifongiques oraux pour les cas étendus ou résistants :

  • griséofulvine
  • terbinafine
  • itraconazole

Soins locaux pour sécher et aérer la peau, éviter la macération

Prévention

Hygiène rigoureuse et séchage soigneux des plis cutanés

Éviter le partage d’objets personnels (serviettes, chaussures)

Porter des vêtements amples et en matières naturelles

Traiter rapidement les infections pour éviter la contagion

Maintenir un bon état général et éviter l’humidité excessive

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5.les maladies à prions

les maladies à prions sont des troubles neurodégénératifs rares et généralement mortel causés par des prions.

elle se divisent en :

Maladie de creutzfeldt-jakob(MCJ)

C’est une maladie neurodégénérative rare, grave, et rapidement évolutive qui affecte le cerveau. Elle appartient à la famille des encéphalopathies spongiformes transmissibles (maladies à prions). Elle provoque une destruction progressive du tissu cérébral, menant à des troubles neurologiques sévères et au décès.

Sortes principales :

MCJ sporadique(la plus fréquente)

Apparaît sans cause connue, généralement après 60 ans.

MCJ génétique (familiale ou héréditaire)

Due à une mutation génétique héréditaire.

Représente 10 à 15 % des cas.

Apparition plus précoce (vers 50 ans)

MCJ iatrogène

Transmise par des interventions médicales (greffe de dure-mère, hormones de croissance contaminées, instruments chirurgicaux mal stérilisés).

MCJ variante (vMCJ)

Liée à la consommation de viande infectée par l’encéphalopathie spongiforme bovine (vache folle).

Touche surtout les jeunes adultes (20–30 ans)

Symptômes et diagnostics

  • Démence rapide et progressive
  • Troubles moteurs (tremblements, rigidité, spasmes)
  • Problèmes d’équilibre et de coordination
  • Troubles visuels
  • Troubles du comportement et de la mémoire

Traitements

Il n’existe actuellement aucun traitement curatif. La prise en charge est palliative, visant à soulager les symptômes et améliorer le confort du patient.

Prévention

Contrôle strict des procédures médicales pour éviter la transmission (stérilisation rigoureuse du matériel médical)

Surveillance des produits dérivés de tissus humains

Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB)

L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), aussi appelée "maladie de la vache folle", est une maladie neurodégénérative transmissible qui affecte le système nerveux central des bovins. Elle est causée par des prions, protéines anormales qui provoquent une dégénérescence du cerveau, le rendant spongieux.

Sortes principales :

ESB classique (ou typique)

C’est la forme connue depuis les années 1980

Associée à l’alimentation de bovins avec des farines animales contaminées.

Peut être transmissible à l’humain sous forme de variante de la MCJ (vMCJ)

ESB atypique

Découverte plus récemment.

Apparaît spontanément chez des bovins âgés (sans lien alimentaire connu).

Moins fréquente et moins bien comprise.

Deux sous-types : H (high) et L (low), selon les caractéristiques du prion.

Symptômes et diagnostics

  • Troubles du comportement (agitation, peur, agressivité)
  • Troubles moteurs (tremblements, rigidité, spasmes)
  • Troubles moteurs (chutes, perte de coordination)
  • Perte de poids malgré l’appétit
  • Paralysie progressive

Traitements

Aucun traitement connu. La maladie est fatale autant chez les animaux que dans sa forme humaine.

Prévention

Contrôle strict des procédures médicales pour éviter la transmission (stérilisation rigoureuse du matériel médical)

Surveillance des produits dérivés de tissus humains

Kuru

Le Kuru est une maladie à prion rare et incurable, observée principalement chez les populations Fore de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle est causée par l’ingestion de tissu cérébral humain contaminé, lors de rites funéraires cannibales.
Il n’existe pas de "sortes" de Kuru au sens strict, car :
Le Kuru est une maladie unique dans sa forme
Toutefois, elle évolue en 3 stades cliniques qui peuvent être considérés comme des phases de la maladie :

Sortes principales :

Stade ambulatoire

Tremblements (surtout intentionnels),Difficultés à marcher, Perte d’équilibre,Démarche instable.

Stade sédentaire

Incapacité à se tenir debout sans aide,Ataxie sévère (incoordination),Tremblements intenses,Troubles de l’élocution.

Stade terminal

Alitement permanent,Incontinence, Dysphagie (difficulté à avaler),Détérioration mentale profonde jusqu’à la mort.

Symptômes et diagnostics

  • Phase précoce : maux de tête, douleurs articulaires
  • Phase moyenne : troubles de l'équilibre, tremblements, rires incontrôlés (d'où le surnom de "maladie du rire")
  • Phase avancée : démence, incapacité à parler ou marcher, mort dans les 12 mois suivant l’apparition des symptômes

Traitements

Aucun traitement ni vaccin.

Le kuru est toujours mortel.

Prévention

Contrôle strict des procédures médicales pour éviter la transmission (stérilisation rigoureuse du matériel médical)

Surveillance des produits dérivés de tissus humains

Insomnie fatale familiale

L’insomnie fatale familiale est une maladie neurodégénérative rare, héréditaire, appartenant au groupe des encéphalopathies spongiformes transmissibles (maladies à prions). Elle se caractérise par une incapacité progressive à dormir, menant à un déclin rapide des fonctions cognitives, troubles moteurs, et finalement au décès.

Sortes principales :

Il n’existe pas plusieurs formes reconnues comme telles, mais on distingue des variantes cliniques selon les mutations génétiques et les symptômes dominants :

Phase d’insomnie progressive.

difficulté à s’endormir, sommeil fragmenté.

Phase de déclin cognitif

troubles de la mémoire, confusion, hallucinations.

Phase motrice

tremblements, rigidité, troubles de la coordination.

Phase terminale

coma puis décès généralement en moins d’un an à 18 mois après le début.

Symptômes et diagnostics

  • Insomnie sévère et progressive .
  • Anxiété, agitation.
  • Troubles du système nerveux autonome (sueurs, tachycardie) .
  • Perte de poids.
  • Troubles moteurs (ataxie, myoclonie).

Traitements

Symptomatique uniquement (sédatifs, antipsychotiques)..

Aucun traitement curatif disponible à ce jour..

Prévention

Aucun traitement préventif connu (maladie génétique).

Conseil génétique pour les familles concernées.

Soins palliatifs

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6.les maladies liées aux myco-
plasmes

les maladies mycoplasmiques sont des infections causées par des mycoplasmes,qui sont des bactéries unicellulaires sans paroi cellulaire.

elles se catégorisent en :

Pneumonie mycoplasmique

Infection pulmonaire causée par Mycoplasma pneumoniae, un micro-organisme sans paroi cellulaire, provoquant une pneumonie atypique souvent légère.

Sortes principales :

Pneumonie légère ou modérée.
Formes atypiques.

Symptômes et diagnostics

  • Toux sèche persistante.
  • Fièvre modérée .
  • Maux de tête .
  • Fatigue.
  • Essoufflement léger.

Traitements

Antibiotiques macrolides (ex : azithromycine)

Repos et hydratation

Prévention

Hygiène respiratoire .

Conseil génétique pour les familles concernées.

Éviter le contact avec des personnes infectées

urétrite non gonococcique

Infection de l’urètre chez l’homme ou la femme causée par Neisseria gonorrhoeae, bactérie responsable de la gonorrhée.

Sortes principales :

Urétrite aiguë
Urétrite chronique

Symptômes et diagnostics

  • Brûlure à la miction.
  • Écoulement purulent urétral .
  • Douleurs pelviennes (femmes).

Traitements

Antibiotiques adaptés (céphalosporines de 3e génération)

Traitement des partenaires

Prévention

Utilisation de préservatifs.

Dépistage et traitement des partenaires.

Éviter le contact avec des personnes infectées

Maladie inflammatoire pelvienne(MIP)

Infection des organes reproducteurs féminins (utérus, trompes, ovaires) souvent due à des IST comme la gonorrhée ou chlamydiose.

Sortes principales :

Forme aiguë
Forme chronique

Symptômes et diagnostics

  • Douleurs pelviennes basses .
  • Fièvre .
  • Écoulements vaginaux anormaux .
  • Douleurs lors des rapports sexuels

Traitements

Antibiotiques à large spectre

Parfois hospitalisation en cas de formes graves

Prévention

Prévention IST.

Hygiène intime.

Consultation rapide en cas de symptômes

Conjonctivite mycoplasmique

Inflammation de la conjonctive de l’œil due à infection par Mycoplasma.

Sortes principales :

aiguë
chronique

Symptômes et diagnostics

  • Rougeur oculaire .
  • Sécrétions oculaires .
  • Démangeaisons .
  • Sensation de corps étranger

Traitements

Collyres antibiotiques

Nettoyage régulier des yeux

Prévention

Hygiène des mains

Éviter de se frotter les yeux .

Ne pas partager serviettes, maquillage

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